Saint Jean Baptiste
La naissance de saint Jean-Baptiste fut une grande joie pour la terre, puisqu’elle lui annonçait l’approche de sa Rédemption.
Le message d’un Ange à Zacharie pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, la maternité d’Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l’annonce de l’Ange jusqu’à la Circoncision de l’enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d’entonner le beau cantique Benedictus : tout est merveilleux dans l’apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.
Parmi les récits évangéliques, il en est peu d’aussi intéressants ni d’aussi touchants que celui de la naissance de saint Jean-Baptiste. Les miracles s’ajoutaient aux miracles autour du berceau de l’enfant ; les habitants du voisinage furent saisis d’une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres : « Que pensez-vous de l’avenir de cet enfant ? »
Saint Jean-Baptiste occupe dans l’histoire de l’humanité une place incomparable : il sert de trait d’union entre les deux mondes, il résume en lui tout l’Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres.
Sa fête a été souvent célébrée par des feux de joie.
Il est patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries et des Canadiens Français.
Patron des églises de Crémieu et Siccieu.
Fêté le 24 juin
Saint Martin
Saint Martin nait en 316 en Pannonie, actuelle Hongrie, où son père, un tribun militaire, était en garnison. Lorsqu’il atteint l’âge de 15 ans, ce dernier oblige son fils à intégrer l’armée.
C’est à Amiens que se situe l’épisode qui rendra Martin célèbre dans toute la chrétienté. Un soir d’hiver, rencontrant un miséreux dépourvu de tout vêtement et n’ayant aucun subside à lui donner, il coupe sa cape, car la moitié de son uniforme appartenait à l’armée qui l’avait payée. La nuit suivante, durant son sommeil, le Christ lui apparut portant la partie de la cape qu’il avait donnée au pauvre.
Avec Saint Hilaire de Poitiers, le futur saint fonde le premier monastère des Gaules à Ligugé, en Poitou. Il y sera enlevé par les habitants de Tours qui en feront leur évêque. Mais l’ancien soldat devenu chrétien ne s’enfermera pas dans sa cité.
Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu’à sa mort en 397.
Saint patron de la garde suisse pontificale, des policiers, commissaires des armées, soldats, maréchaux-ferrants
Patron des églises de Dizimieu, Panossas, Verna et de la Paroisse
Fêté le 11 novembre
Saint Blaise
D’après les Actes de saint Blaise, écrits en grec, Blaise, qui avait étudié la philosophie dans sa jeunesse, était un médecin à Sébaste en Arménie, sa ville natale et il exerçait avec une capacité et un dévouement extraordinaire.
Lorsque l’évêque de la ville mourut, le peuple désigna Blaise comme successeur. D’après la légende, Blaise – pour échapper aux persécutions se réfugia dans une caverne du mont Argée où il vécut en ermite. Les oiseaux lui apportaient sa subsistance, et les animaux s’assemblaient autour de lui pour recevoir sa bénédiction ou pour être guéris. Lors d’une partie de chasse, les soldats du gouverneur local tombèrent sur cette grotte et virent la foule des animaux autour de Blaise, mais ils ne purent en capturer aucun.
Aussi le gouverneur fit amener le saint sous bonne escorte et le fit mettre en prison. Sur le trajet, Blaise sauva un enfant mourant qui avait avalé une arête de poisson. Le gouverneur, incapable de faire renoncer Blaise à sa foi, le fit battre, puis déchirer sa chair avec des peignes en fer et enfin décapiter.
Avant sa mort, Blaise demanda à Dieu que quiconque l’invoquerait pour un mal de gorge ou une autre maladie fût exaucé et cela lui fut accordé.
Sa sainteté se manifestait par une foule de miracles : de partout aux environs, les gens venaient à lui pour faire soigner leur âme et leur corps; les animaux sauvages eux-mêmes venaient en troupeaux pour recevoir sa bénédiction.
Patron des églises de Chozeau et de la chapelle de Carizieu
Fêté le 3 février
Saint Maurice
Le 22 septembre 286, une légion romaine entière, le général Maurice en tête, fut immolée par l’empereur barbare Maximien, pour n’avoir pas voulu renoncer à Jésus-Christ. La Légion Thébéenne fut du nombre de celles que l’empereur emmena combattre la Gaule en révolte. Après le passage des Alpes, un sacrifice solennel fut ordonné. La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part, et apprenant qu’elle allait être employée pour persécuter des frères chrétiens, se retira près du lieu appelé aujourd’hui Saint-Maurice-d’Agaune (Suisse). L’empereur les enjoignit de se réunir à l’armée pour la fête. Mais Maurice et ses compagnons, se rappelant qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir.
Aussitôt le prince barbare donna l’ordre de décimer la région. Les soldats sauront mourir jusqu’au dernier ; mais ils envoient au tyran un message avec une lettre admirable : « Empereur, nous sommes vos soldats ; nous sommes prêts à combattre les ennemis de l’empire ; mais nous sommes aussi chrétiens, et nous devons fidélité au vrai Dieu. Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être des victimes que des bourreaux : mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables. » Maximien, désespérant d’ébranler leur constance, les fit massacrer tous en masse.
Son culte se répandit en Suisse, en Savoie et dans les régions voisines. Dès l’origine de leur dynastie, les comtes et les ducs de Savoie ont déclaré Saint Maurice protecteur de leurs Etats. A la fin du IVème siècle, les reliques furent déplacées à Angers, il devint ainsi titulaire de la cathédrale et patron du diocèse.
Patron de l’église de Villemoirieu
Fêté le 22 septembre
Saint Symphorien
C’est en l’an 180, à Autun, en Bourgogne, qu’a eu lieu le martyre de ce jeune saint. Né vers 159 dans une noble famille chrétienne, Symphorien est un jeune homme instruit. Autun, à l’époque, pratique encore le culte des dieux gaulois, et en particulier celui de la déesse Cybèle. Un jour, alors que la statue est promenée dans les rues de la ville pour être vénérée, Symphorien refuse de l’honorer et se moque même du cortège. Aussitôt arrêté, il est conduit auprès d’Héraclius, gouverneur de la province. Interrogé sur son comportement, Symphorien répond qu’en tant que chrétien, il n’adore que le vrai Dieu.
Comme on le conduit hors de la ville pour être décapité, sa mère du haut des remparts l’exhorte à rester fidèle jusqu’au bout : « Mon fils, mon cher Symphorien, souvenez-vous du Dieu vivant et soyez courageux jusqu’à la fin : élevez votre cœur vers le Ciel et considérez Celui qui y règne. Ne craignez pas la mort, elle vous conduira à la vie éternelle. »
Patron de l’église d’Optevoz
Fêté le 22 août
Assomption de la Mère de Jésus-Christ (Ier siècle)
ou la Dormition de la Mère de Dieu.Tous d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères. »
Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu’après la mort de Jésus, le disciple Jean l’a prise chez lui. Que devient-elle alors? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Ephèse. Mais c’est sans doute à Jérusalem qu’elle termine son séjour terrestre. D’après des récits apocryphes remontant au Ve siècle, les apôtres furent mystérieusement avertis de se retrouver à Jérusalem. Ils purent alors entourer la Mère de Dieu lors de ses derniers instants et de sa Dormition.
Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie vers le ciel. L’événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la résurrection et à l’Ascension du Christ. Au VIe siècle, l’empereur byzantin étend à l’ensemble de l’Église byzantine une fête mariale le 15 août et lui donne le nom de Dormition de la Mère de Dieu. Cette fête se répand ensuite dans l’Église universelle.
En Occident elle prend le nom d’Assomption. Les deux dénominations ne font que mettre l’accent sur deux aspects du même mystère.
Patron des églises de Trept et Annoisin
Fêté le 15 août
Saint Christophe
Selon la légende ayant lieu vers 250 apr.J.C, Christophe de Lycie, un homme gigantesque originaire de Canaan et ayant pour vrai nom Offerus, se trouvait être au service du roi le plus puissant au monde. Or ce roi possédait une seule faiblesse : il prenait peur à la simple mention du diable. Dévoué à servir son roi, Offerus décida de défier ce diable dont son roi était apeuré.
De forte corpulence et très robuste, Offerus partit alors à sa recherche et tomba sur une bande de criminels. Croyant que l’un d’eux était le diable, il s’est mis à lui offrir ses services. Cependant il va se rendre compte que celui qu’il pensait être le diable possédait lui aussi une crainte : la croix. Cette aventure permit à Offerus de comprendre que le diable craignait Jésus et il décida de servir Jésus et s’installa au bord d’un fleuve tumultueux pour aider les voyageurs à traverser.
Un jour, Offerus aida un enfant à traverser le fleuve sur son épaule. Mais au fur et à mesure qu’ils traversaient, il s’aperçoit que l’enfant pèse de plus en plus lourd. Tous deux ont failli se noyer, mais ils finirent par arriver à l’autre bout du fleuve. À peine sorti de ce voyage périlleux, l’enfant prononça à Offerus qu’il portait le poids du monde sur ses épaules avant de se présenter en tant que Jésus-Christ.
C’est alors que le petit enfant révéla à Offerus sa mission, mais aussi son nouveau nom. Désormais, il s’appellera Christophe de Lycie. Il aura pour mission de porter le Christ, et également de passer son existence à prêcher par la prière et de convertir les personnes à la chrétienté.
Dans cette mission de vie, il va également accompagner et veiller sur les personnes pour arriver sain et sauf au bout de leurs voyages. D’où le titre de Saint-Patron des voyageurs.
Patron des églises de Chamagnieu et Moras
Fêté le 21 août
Saint Pierre
Fils de pêcheur et pêcheur lui-même, simple, ignorant, sans éducation, il entend le Fils de Dieu lui adresser cet appel singulier : « Suis-Moi, Je te ferai pêcheur d’hommes. » Parmi tous les Apôtres, il brille par sa foi énergique et reconnaît en Jésus le Christ, Fils de Dieu. Il ne quitte jamais le Sauveur, il est de toutes les grandes occasions de la vie du Maître.
Malgré son triple reniement au jour de la Passion, faute si noblement réparée ensuite, il est confirmé comme chef des Apôtres et chef de l’Église. Saint Pierre devait avoir, en effet, le sort de Jésus-Christ et arroser de son sang l’Église naissante. Touché par les larmes des fidèles, non mû par la crainte, Pierre songea d’abord à fuir la persécution que venait de soulever l’empereur Néron ; mais, comme il sortait de Rome, il vit le Christ Se présenter à lui : « Où allez-Vous, Seigneur, Lui dit-il.— Je vais à Rome, dit Jésus, pour y être crucifié de nouveau. »A ces mots, le Sauveur disparut, et Pierre comprit qu’il devait revenir à Rome pour y être crucifié.
Le prince des Apôtres eut à endurer les souffrances d’un long emprisonnement ; il eut du moins la consolation d’y être le compagnon de saint Paul et de consommer son sacrifice le même jour que lui. Pierre fut condamné au supplice de la Croix ; mais, par humilité, se jugeant indigne d’être crucifié comme le divin Maître, il demanda à être crucifié la tête en bas, ce qui lui fut accordé. Arrivé au lieu du supplice, Pierre ne put contenir la joie de son coeur : « C’est ici l’arbre de vie, cria-t-il au peuple, l’arbre où a été vaincue la mort et le monde racheté. Grâces à vous, Fils du Dieu vivant ! »
Patron de l’église d’Hières sur Amby
Fêté le 29 juin
Saint Romain
Selon l’ancienne Passio et polichronii aliorum sanctorum, Roman est un légionnaire romain converti au christianisme alors qu’il assistait au martyre de saint Laurent. Selon la légende hagiographique monégasque, saint Roman, ou plutôt saint Romanus, serait né près de la Vigie. Pâtre sur les flancs du Mont Agel, il aurait été enrôlé en 253 dans les cohortes de l’empereur Valérien et conduit à Rome1.
Selon la Passio, pendant le martyre du diacre Laurent, Roman a la vision d’un ange qui soulageait les souffrances du martyr et décide de demander le baptême. Le procureur Decius, exaspéré par la résistance physique de Laurent voulait arrêter son supplice par le feu. Roman, essayant d’opérer secrètement, s’approche du diacre avec une cruche d’eau et est immédiatement baptisé. Surpris, il est arrêté et violemment battu, puis après avoir déclaré publiquement sa foi, il est mis à mort en dehors des remparts devant la Porta Salaria. Il est ainsi décapité le 9 août, 258, pendant la persécution de Valérien. Selon le Liber Pontificalis Romano apparaît comme ostiarius, c’est-à-dire portier.
Patron des églises de Saint Romain de Jalionas et de Soleymieu
Fêté le 9 août
Saint Baudile
Originaire d’Orléans, Saint Baudile décida avec son épouse d’aller évangéliser la région de Nîmes où il fut arrêté pour avoir pour avoir interrompu un sacrifice païen. Il persévéra constamment dans la foi du Christ, malgré les fouets et les tourments et fut décapité.
Tout à coup apparaît un étranger qui élève la voix au milieu de la foule. Il attaque avec une indignation généreuse ces dieux impuissants auxquels on offre un encens criminel ; ces dieux de marbre et de pierre, qui ont des yeux et qui ne voient pas, qui ont des oreilles et qui n’entendent pas, impies et vains simulacres, qui doivent être brisés et foulés aux pieds. Il annonce ce Dieu inconnu qui a fait le ciel et la terre et qui seul a droit aux adorations des mortels. Il montre cette croix du Sauveur, scandale et folie pour les Gentils, devenu l’instrument glorieux de la rédemption du genre humain.
À ces accents inconnus, la multitude s’arrête étonnée : elle écoute avec une étrange surprise ce langage nouveau pour elle. Peut-être quelques hommes du peuple, quelques pauvres esclaves se sentent émus en entendant parler de ce Dieu rédempteur, qui a voulu prendre sur lui le fardeau de nos misères, qui s’est fait pauvre et qui a revêtu la forme de l’esclave pour racheter les hommes. Peut-être aussi, quelques philosophes, qui reconnaissent le vide profond des doctrines païennes, auraient voulu qu’on laissât cet étranger exposer librement la doctrine dont il s’est fait l’apôtre.
Patron de l’église de Saint Baudille de la Tour
Fêté le 20 mai
Saint Clair
Originaire de Vienne en Dauphiné, il fut abbé du monastère de Saint-Marcel dans cette ville. Sa sainteté lui fit opérer de nombreux miracles durant sa vie et après sa mort.
– Clair, élevé par sa mère, veuve, dans un village du Viennois, appelé Beauchamp, est une figure éminente du monachisme viennois. Après l’avoir confié aux moines de Saint-Ferréol, sa mère se retire au couvent cloîtré de Sainte-Blandine, dont Clair devient un jour l’aumônier.Elu abbé de Saint-Marcel, Clair illustre ce monastère par sa sainteté, ses miracles et ses prophéties et laisse aux moines un exemple de perfection religieuse.. Il meurt vers 670.Son culte fut longtemps florissant.
Dans les régions du Dauphiné, du Lyonnais, de l’Auvergne ou encore de la Savoie, il est considéré comme un saint guérisseur pour les yeux.
Il est le patron des tailleurs de pierre
Patron de la chapelle de Mianges
Fêté le 2 janvier
Saint Hilaire
Né dans une noble et riche famille païenne d’Aquitaine, ce jeune homme était doué pour les études, mais la question du sens de la vie le tourmentait. Où se trouve le bonheur pour l’homme? A quoi sert d’exister si l’on doit mourir? Y a-t-il un dieu? Déçu dans ses lectures, il découvre un jour ce passage de la Bible « Je suis celui qui est » et s’enthousiasme. Mais la mort reste une idée insupportable. Il trouvera le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l’Évangile de saint Jean, l’évangile de l’Incarnation et de la Résurrection.
A trente ans, il demande le baptême. Son envergure le désigne à l’attention des fidèles. Il est élu évêque de Poitiers, rencontre saint Athanase d’Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l’hérésie arienne. Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie et découvre la théologie grecque. De retour en Gaule, il fera triompher à la fois l’orthodoxie et la paix religieuse.
En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l’instauration du monachisme en Gaule. Dans son magistral « Traité sur la Trinité », il a le premier fait entrer, dans la langue latine, les subtilités et les délicatesses de la langue grecque. Un historien a tracé le portrait suivant de saint Hilaire : « Il réunissait en sa personne toutes les excellentes qualités qui font les grands évêques. S’il a fait admirer sa prudence dans le gouvernement de l’Église, il y a fait éclater aussi un zèle et une fermeté apostoliques que rien ne pouvait abattre. ». Vers ✞ 368.
Patron de l’église de Veyssilieu
Fêté le 13 janvier
Saint Jean l’évangéliste
Saint Jean l’Évangéliste fut l’un des Douze Apôtres et auteur du quatrième Évangile et de l’Apocalypse. Jean et son frère Jacques étaient pêcheurs sur le bord de la mer de Galilée lorsque Jésus-Christ les appela à sa suite. En quittant immédiatement leur père et leurs filets, ils devinrent les premiers disciples du Christ, démontrant ainsi leur foi et leur dévouement. Jean, fils de Zébédée et de Salomé, se distinguait par son caractère doux et pacifique, ainsi que par sa pureté virginale. Ces qualités lui valurent une affection particulière de la part de Jésus, qui l’appela souvent « le disciple que Jésus aimait ».
Jean fut témoin de nombreux événements marquants de la vie de Jésus. Il assista notamment à la Transfiguration sur le mont Thabor, où Jésus révéla sa gloire divine à Pierre, Jacques et Jean. Jean occupait une place privilégiée près de Jésus et fut également le seul apôtre à rester au pied de la croix durant la Passion du Christ. Sa fidélité et son courage lui valurent la responsabilité de prendre soin de la Sainte Vierge, que Jésus lui confia depuis la croix en disant : « Femme, voici ton fils » et à Jean : « Voici ta mère« . Ainsi, Jean devint le protecteur de Marie et, par extension, il est vu comme le protecteur de tous les fidèles.
Après de nombreux travaux et souffrances, Jean mourut à Éphèse, dans une extrême vieillesse, vers l’an 100.
Patron de la chapelle de Leyrieu
Fêté le 6 mai
