Le mot du Père Simon – 29 Novembre 2020

Le mot du Père Simon

La récente encyclique du pape François note qu’il n’y a pas de fraternité possible sans la paix, la vérité et la réconciliation. Mais le climat de violence, les tensions sociales exacerbées par le confinement, la défiance et l’inquiétude ne rendent pas aisé ce chemin de paix. Heureusement, dans les ténèbres de l’hiver et dans l’épidémie de haine et de peur, « il vient, le Prince de la Paix ». C’est un enfant, comme l’avait prophétisé Isaïe 650 ans avant la naissance de Jésus. Seul un enfant-Dieu peut nous guérir de mauvaises pratiques, de la violence et nous apporter la paix.

Le 29 novembre nous commençons le temps de l’Avent, temps de préparation à la grande fête de Noël, dans les mêmes conditions que durant le temps de carême. Aujourd’hui, «le monde brûle» comme l’écrivait Thérèse d’Avila. Nous sommes dans un contexte de la peur du coronavirus et du terrorisme, et il est urgent d’entendre chaque jour, pendant l’avent, une parole de consolation et de paix. Recevoir la paix pour partager la paix, voilà une belle aventure spirituelle pour les jours qui précèdent Noël ! Une période de remise en question et de prise de conscience !

La liturgie de l’avent propose chaque dimanche jour une attitude concrète, geste concret, drôle ou délicat pour construire la paix avec nos proches. Comme le confinement nous pèse, n’attendons pas la fin de l’avent : dès le dimanche 29 novembre, nous reprenons nos célébrations dominicales dans l’église pour vivre la communion malgré les gestes barrières et dans un climat de déconfinement progressif.

Cette année plus que jamais, l’avent doit être un temps d’espérance. C’est le rôle des chrétiens dans notre monde : rayonner l’espérance et servir la paix. La paix a pour nous le visage de l’Enfant-Jésus. Qu’il vienne dans nos vies, dans nos familles, dans notre pays et dans notre humanité, le Prince de la Paix ! Alors pourra naître la paix pour que nos existences soient fécondes.

Bonne période de l’Avent à tous.