Synode 2021-2023

Synode 2021-2023

Le pape François invite l’Église entière à s’interroger sur un thème décisif pour sa vie et sa mission, c’est l’objet du synode ouvert à Rome ce 10 octobre 2021.

Vivre un synode en Eglise, c’est « marcher ensemble, prier ensemble ».

L’objectif du synode est que l’Eglise plus synodale, c’est-à-dire, une Eglise qui favorise la communion, la participation, la mission en se mettant à l’écoute de l’Esprit de Dieu et en avançant ensemble sur les chemins. Eglise où « chacun -est- à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l’Esprit-Saint ».

Le parcours synodal était solennellement ouvert au Vatican, en présence du Pape François, du 9 au 10 octobre 2021. Le synode se réalise en trois phases :

Phase diocésaine : consultation et participation du peuple de Dieu (de mi-octobre à Avril 2022). Les fruits de nos partages doivent être envoyés au diocèse d’ici le 15 janvier.

Phase continentale : dialogue et discernement (prévue de septembre 2022 à mars 2023. L’objectif est de dialoguer sur l’Instrumentum laboris. Au terme de cette phase, un document final sera rédigé pour être envoyé en mars 2023 au Secrétariat général, qui procédera à la rédaction d’un deuxième Instrumentum Laboris dont la publication est prévue pour juin 2023).

Phase universelle : les évêques du monde à Rome. Le parcours synodal culminera en octobre 2023 avec la célébration de l’Assemblée des évêques à Rome.

Pour permettre à chacun de s’exprimer sur les thèmes proposés, nous vous invitons de prendre part à la soirée que nous organisons le 1er décembre à la maison paroissiale, à partir de 19h. Pour faciliter le travail, chacun se choisira un thème afin de commencer à le préparer jusqu’au 1er décembre.

Confirmation catéchumènes à Crémieu – juin 2021

Confirmation catéchumènes à Crémieu – juin 2021

Pour ma confirmation, j’ai vécu une si belle célébration… J’étais plongée en paix et en confiance pour recevoir en abondance l’Esprit Saint et ses dons.
J’ai l’impression de vivre un chemin de renouveau, de sérénité intérieure. J’ai été conforté par les paroles de Monsieur de Kerimel. Cette journée a été formidable et je souhaite vivre désormais de cette espérance !
Sandrine

Je suis chrétienne. En 2019 j’ai pu faire ma première communion et cette année j’ai recu le sacrement de confirmation. Je suis très heureuse d’avoir dit oui à l’Esprit Saint car pour moi c’est très important. Il ne faut pas oublier Dieu, que Dieu nous donne son amour, et mon cœur a appris à s’ ouvrir. Pour moi cela a été un chemin avec des épines, des pardons douloureux mais tant de joie et de bonheur que j’ai envie de le servir à mon tour
Je remercie toute l’équipe qui m’a soutenue tout au long de ce parcours et tous les amis que j’ai pu rencontrer !
Kelly

Réveillons la fraternité

Un temps fort un peu différent 

Le dimanche 24 novembre, nous allons vivre un temps fort un peu différent des autres : nous accueillons dans notre paroisse l’aumônerie catholique des gens du voyage.

Cette rencontre nous permettra, je l’espère, de porter un regard neuf, peut-être un peu plus bienveillant, sur les membres de cette communauté qui gagnent à être connus avec toutes leurs qualités et leur grande foi.

Mais qui sont-ils ?

Cette rencontre nous permettra de mieux les connaître, à travers une présentation de leur histoire, à l‘écoute de leurs témoignages mais aussi à travers des échanges que nous pourrons avoir avec eux au cours de cette journée.
Mais avant cela je vais répondre, ici, à deux questions que beaucoup se posent.
Pourquoi une aumônerie des gitans et gens du voyage catholiques ?
L’originalité que constitue cette communauté, en France, a poussé l’église à leur proposer un accompagnement particulier avec la mise en place dans chaque diocèse d’une aumônerie, dont la vocation n’est pas de favoriser un repli sur soi mais au contraire d’encourager les églises locales à accueillir ces communautés particulières pour participer à une même mission ecclésiale.

Pourquoi cette rencontre ?

Notre évêque, nous a proposé comme thème, cette année de réveiller la fraternité dans nos communautés. Vivre la fraternité entre nous, c’est facile. On se connaît, on a les mêmes valeurs, on vit de la même façon…. On est en terrain connu dans nos relations. Mais oser la fraternité avec des gens que l’on ne connaît pas, avec des gens qui peuvent parfois nous faire peur parce que nous ne comprenons pas leur façon de vivre, parce que nous sommes parfois remplis de préjugés envers eux ? Oser c’est faire un pas dans l’inconnu ! Alors osons faire ce pas et cassons tous ces mur qui souvent séparent, qui nous empêchent de vivre en frères et sœurs dans le Christ.

Jean-Luc
Aumônier des gens du voyage

Péleriner dans le Nord Isère avec Notre Dame de la Salette

Péleriner dans le Nord Isère avec Notre Dame de la Salette

Le départ

Il y a tout juste une semaine, je me préparai à partir pour 4 jours de pèlerinage ; un pèlerinage proposé par le diocèse, avec Notre Dame de la Salette. Il s’est déroulé en grande partie dans notre paroisse : St Martin de l’Isle Crémieu. Nous avions rendez-vous jeudi 2 Mai à l’église de Crémieu pour prier les Laudes, puis le sac sur le dos et les bâtons à la main nous avons pris notre chemin en direction d’Optevoz.

Quelques kilomètres en plus, mais de bons souvenirs

Ce premier jour, nous devions commencer en douceur avec 20km au programme mais nos guides ont trouvé notre niveau de marche correct et nous en ont fait faire 7 de plus (en réalité, vous l’aurez compris, il s’agit d’une erreur d’orientation qui nous vaut de bons souvenirs) !
Le second jour nous sommes donc partis d’Optevoz pour Vignieu (25,5km) puis le samedi nous avons rejoint St Savin (25,6km). Partis de St Savin le dimanche évidemment, nous avons regagné notre point de départ : Crémieu avec pas moins de 18km.
Nos journées étaient bien remplies puisque nous nous levions tôt pour nous rendre aux Laudes ; et rythmées par des temps de marche (parfois en silence), de rencontre, de prière (Laudes, Messes et Vêpres) mais aussi d’enseignement.
Un prêtre Saletin nous a raconté l’apparition de la Grande Dame à Mélanie et Maximin notamment et nous avons pu échanger avec des laïcs de la Salette qui nous avaient fait l’honneur de marcher avec nous le temps d’un après-midi.
Ce ne sont pas les seuls d’ailleurs car des paroissiens de St Martin ont aussi cheminé avec nous à plusieurs reprises, l’occasion pour moi de faire de belles rencontres.

Ce que je retiens

Ce que je retiens surtout de ce pèlerinage c’est que dans tous nos lieux de passages (églises, abbatiales, chapelles,…) nous avons toujours été formidablement accueillis par des paroissiens par leur présence et leurs attentions (chauffage des lieux car nous n’avons pas eu tous les jours très chaud, confection de collations et service de boissons).
Merci donc à la paroisse St Martin de l’Ilse Crémieu (Crémieu, Leyrieu, Vernas, Hières sur Amby, Optevoz, Siccieu, Cozance, Trept, Moras), à la paroisse St François d’Assise (Salagnon, St Chef, Ruy, Montceau, Demptézieu, St Savin) et à la paroisse St Pierre du Pays des Couleurs (Vignieu).
Ce pélé m’a permis de lâcher prise à un moment de ma vie où j’en ai grand besoin et de me laisser porter par ce petit groupe d’une quinzaine de personnes dans lequel j’étais de loin la benjamine. Je suis ravie de ces quelques jours passés entourée de nouveaux visages, des visages qui aujourd’hui me manquent déjà mais que j’aurai grand plaisir à retrouver sur d’autres évènements diocésains.

Miracles de Jésus, mythes ou réalité ?

26 Mars 2019

Miracles de Jésus, mythes ou réalité ?

Je ne vais pas rédiger un compte rendu méthodique et précis de cette matinée du 24 Mars à Chamagnieu. Je laisse cette lourde et difficile mission aux intelligents, aux organisateurs, aux instruits, à ces personnes dévouées dont les actes m’impressionnent au plus haut point et force mon respect et mon admiration.

Émilie

Donner sans compter

Je parle de ceux qui servent le café avec un sourire sans faille, ceux qui prêchent, qui mènent les débats, qui lisent un texte avec ferveur et sans trembler, qui chantent dans la chorale. Bref, ces personnes qui s’investissent corps et âme dans leur foi, pour leur prochain, pour Dieu.
Alors ce ne sera pas un témoignage rangé et méthodique, veuillez me pardonner.

Ici je ne ressens pas de jugement

Ce jour-là, j’ai entendu dire « Ici je ne ressens pas de jugement. » C’est ce que je retiens de cette matinée.
Nous prenons un café, un croissant, et puis nous regardons une projection sur la vie de Jésus.
Alors soyons honnêtes : Le débat qui suivit ce film n’est pas simple, car chacun est dans un stade de sa foi bien diffèrent mais au final le message passe, chacun s’écoute car nous partageons les mêmes valeurs et la même parole. Vous tous, que vous soyez fervents ou un peu réticents, votre présence ici témoigne de votre soif de Dieu, et c’est absolument splendide.

Le Père Cyril a la voix qui porte

L’heure de la messe arrive, et quoiqu’il advienne : Ces enfants qui préparent leur communion, les voir c’est comme recevoir un acte de foi, et vos visages a tous sont divinement humains : c’est toujours ma plus belle vison. Le père Cyrille, et le père Simon ont la voix qui porte, toujours mots qu’il faut, et cela résonne hautement.

Un repas dans une communauté catholique

Et je terminerai sur notre repas ensemble :
Si vous connaissez la joie de vivre un repas en famille, alors voici la joie de partager un repas dans une communauté catholique. Dans la joie simple, le respect, et l’humour.

Être chrétien en 2019 n’est pas une épreuve

À ma gauche, la conversation est appropriée pour moi : elle porte sur des problèmes et questions simples du réel et de la vie… Mais ne vous méprenez pas sur la simplicité de ces échanges car ils portent énormément de fruit et apportent de belles réponses. Dieu est là dans cette simplicité, dans cette foi d’enfant que je suis encore, dans ces conversations de tous les jours.
À ma droite : un groupe de personnes que j’estime être plus instruites que moi, mènent un débat à propos de théologie, de vie dans l’Eglise, d’évangile, de foi dans le monde, et de voyages.
Je suis tiraillée entre chaque côté.
Car chaque côté est passionnant. La simplicité et l’instruction, le réel et l’expérience, et sans le savoir vous vous complétez magnifiquement.

Je m’étais imaginée qu’en 2019 être chrétien c’est une épreuve.
C’est faux. J’en ai eu la preuve à travers vous tous car Dieu vous porte magnifiquement.

C’est beau une communauté.

Merci.

« J’ai passé une journée agréable avec beaucoup de convivialité. C’est très sympa de rencontrer des personnes que je ne connais pas, merci à l’équipe paroissiale »

Kelly

Rendons grâce à Dieu pour ces beaux moments d’échanges autour du thème miracles, mythe ou réalité ?

la retraite à Belmont-Tramonet

26 janvier 2019

la retraite à Belmont-Tramonet

La mission ce n’est pas une option

L’enseignement du père Corneille découlait des orientations pastorales du diocèse lancées par notre évêque à la Salette en septembre 2018 :
Le but est devenir une communauté rayonnante de disciples missionnaires. 

LE MODÈLE DE COMMUNAUTÉ


Le modèle de communauté chrétienne se trouve dans les actes des apôtres « tous ceux qui avaient cru ». Écouter la parole de Dieu n’est pas une option mais une urgence.

Disciple se dit en grec « apprenant » Le Christ nous demande : de toutes les nations faites des « apprenant » … de génération en génération. Tout apprenant est missionnaire.
Deux lieux sont importants et complémentaires : le temple (lieu de prière de toute la communauté, prière universelle) et les maisons (lieu domestique, expression de la joie)

LES FRATERNITÉS LOCALES

D’où la création des fraternités locales incontournables pour la croissance et la vitalité de nos communautés.

Nous nous sommes ensuite interrogés sur la manière de sortir d’une pastorale de prestation de service (ex les demandes de baptême) à une pastorale d’intégration.
Celui qui a entendu l’annonce de la parole du Christ, qui y a cru et qui désire la mettre en pratique fait de lui un chrétien.
J’ai été interpellé par la question « quel est le sens d’un baptême célébré sans aucun lien avec la communauté chrétienne ? »

Puis nous avons abordé la démarche du catéchumène mais j’ai essentiellement retenu que : L’itinéraire est une démarche organisée par étape, tandis que le cheminement est « le processus de transformation que vivent les personnes lorsqu’elles parcourent les étapes d’un itinéraire. »

En résumé :
Que les chrétiens de chaque village, ou de chaque quartier commencent à se retrouver dans leurs maisons pour prier ensemble autour de la Parole de Dieu. Le résultat n’appartient qu’à Dieu !

CATHERINE

Seigneur nous te remercions pour cette belle journée de rencontre, de partage, et d’amitié, pour tout ce que nous avons pu voir et entendre, pour toutes ces paroles qui enrichissent notre esprit. Amen
Carine