1, 2, 3 et 4 novembre 2018

Ephata ! Fest’ 2018

Dans le cadre du synode des jeunes, l’évêque du diocèse de Grenoble-Vienne ; Monseigneur de Kérimel, a souhaité entendre la voix de la jeunesse iséroise. C’est ainsi que le projet Ephata ! Fais entendre ta voix a été créé.

Un an après l’Assemblée Diocésaine, la Basilique du Sacré Cœur accueillait 650 jeunes pour Ephata ! Fest’. Ce festival est venu clôturer cette année de consultation de la jeunesse.
C’était quatre jours durant lesquels les jeunes du diocèse âgés de 12 à 35 ans ont été invités à aborder différents thèmes :

« Tous appelés » : en ce jour de La Toussaint, l’évêque nous fait savoir que nous sommes tous appelés sur un chemin de bonheur et de sainteté avec le Christ. Mais qu’être un Saint ne signifie pas avoir une vie parfaite mais atteindre son but malgré les épreuves rencontrées ; c’est vivre une vie d’Amour avec Dieu, mais avons-nous envie d’y répondre ?

« Tous blessés, tous relevés » : pour ce deuxième jour nous nous sommes mis à l’écoute de nous même afin d’identifier et reconnaître nos faiblesses, nos difficultés ; et nous avons été invité à les accepter tout en acceptant la miséricorde du Père. L’après-midi, sous forme d’ateliers dans la ville de Grenoble ; nous avons été attentifs aux plus fragiles de la société (ex : chants et danses à la maison de retraite, visites des malades à l’hôpital, cuisine avec des personnes en situation de handicap,…).

« Tous envoyés » : nous devons remplir notre mission de chrétien = témoigner de notre joie d’être chrétien = évangéliser. Nous devons nous ouvrir aux autres, car « un chrétien seul est un chrétien mort ! » Alors que cela peut en impressionner certains et en mettre à l’aise d’autres ; nous apprenons que chacun, selon ses compétences et son charisme ; répond à une forme d’évangélisation (ex : témoigner, se mettre au service de,…). L’après-midi quelques jeunes ont pratiqué au travers de leurs ateliers (ex : cirque sur le parvis de l’église, évangélisation de rue, chants et street art devant la cathédrale,…).

« Tous engagés » : nous jeunes, nous devons maintenant que nous sommes de retour dans nos paroisses, nous engager, prendre notre place dans l’Eglise ; faire entendre notre voix ! « Ne ralentissez pas votre élan ! » Rm 12,11.

Huit jeunes de l’aumônerie ALPOCA (paroisses de Saint Martin de l’Isle Crémieu et de Sainte Blandine de Bourbre) ont eu la chance de participer au festival ; accompagnées de deux animatrices et d’une jeune adulte. Voici leurs témoignages :

« Durant les vacances de la Toussaint, je me suis rendue avec mon aumônerie au festival Ephata ! J’ai eu l’occasion d’écouter les témoignages de personnes porteuses de la trisomie 21, de Coexister et bien d’autres encore. De nombreux messages d’espoir et de tolérance. J’ai également participé à des ateliers comme vivre une situation de handicap et faire du street art, ce fut des excellents moments, avec un bon esprit et une cohésion incroyable malgré le fait que nous ne nous connaissions que depuis quelques heures ! Un bon mouvement qui permettra peut être de faire rajeunir l’Eglise ! »

Oriane (terminale)

« Super week-end très émouvant avec surtout de magnifiques rencontres et des moments inoubliables. Je pense que ce festival a vraiment changé ma vision sur la religion chrétienne et surtout sur la prière. »

Chloé (seconde)

« -Personnellement j’ai fait d’excellentes rencontres, je ne m’attendais pas à ce que ça soit comme ça. Un soir, lors d’un repas j’étais avec des personnes que je ne connaissais pas et en fait on a bien parlé. Elles étaient scouts, elles m’ont expliqué le fonctionnement, ça m’a bien plus parce que c’était une autre façon de communiquer et de faire de nouvelles rencontres. J’ai eu la chance d’avoir une famille d’accueil exceptionnelle, la dame était très maternelle ; j’avais quand même laissé ma maman donc c’était bien d’avoir une petite maman en plus… Les temps de frat’ je crois que c’était les meilleurs moments, on a pu partager nos opinions, personne n’était mis de côté. Les ateliers m’ont tous plu sauf un où il fallait parler de sa foi dans la rue, je n’ai pas vraiment aimé. Sinon j’ai eu un témoignage d’une personne qui expliquait comment Dieu a fait pour le libérer de la drogue ; ça m’a vraiment touché. Au moment du départ j’avais plus envie de partir. »

Marie (troisième)

« J’ai aimé participer à la réalisation de bannières, j’ai ainsi appris l’histoire des Saints patrons des paroisses et la procession dans les rues de Grenoble était magnifique ; beaucoup de têtes se sont retournées sur notre passage, c’était marrant. D’autre part les veillées de louange, artistique ou d’adoration m’ont beaucoup touché. Je suis heureuse d’avoir pris du temps pour Dieu, pour les autres et pour moi. Ma foi en ressort différente car les échanges en petites frat’ m’ont permis de dédramatiser certains aspects de ma vie : quel sens donner à ma vie ? Quels sont mes talents ? Comment les mettre au service de Dieu pour le bonheur des autres et le mien ? Tant de questions sur lesquelles je commence à me pencher. Alors chers paroissiens, aidez-nous à ne pas ralentir notre élan ! »

Manon (jeune pro)